Echos de la soirée-débat, organisée mercredi 28 novembre par les Verts de Rosny. Au programme, les mesures à prendre pour modifier la gestion de la commune vers plus de démocratie et solidarité. Une occasion de tirer le bilan de la gestion de l’Uram (UMP et UDF) depuis 25 ans. Extraits…
Rencontres, réunions d’appartement et débats publics ont déjà commencé pour les Verts de Rosny. Mercredi 28 novembre, nous avons organisé une soirée débat dans une salle de la brasserie du centre commercial des Marnaudes. Plusieurs jeunes gens, de 20 à 30 ans, issus des Marnaudes et de La Boissière s’étaient déplacés. La conversation a porté sur la vie des quartiers et les actions à entreprendre pour améliorer les conditions de vie des rosnéens.
Nous avons senti une certaine exaspération vis-à-vis de l’Uram et de Claude Pernès. A propos de la communication tout azimut de monsieur le maire, les propos étaient ironiques : « on voit beaucoup le maire sur les affiches mais pas dans le quartier. On n’est pas au courant quand il y a des réunions. Le plus souvent, j’apprends sur Rosny magazine la tenue d’une réunion de quartier un mois après qu’elle se soit déroulée », expliquait l’un d’entre eux.
Le manque de soutien de la municipalité vis-à-vis des jeunes qui s’investissent dans des activités sportives ou culturelles est particulièrement mal vécu : « on pourrait aider les jeunes issus de milieux défavorisés. Ceux qui pratiquent un sport pourraient recevoir une formation pour devenir animateur sportif ou arbitre ? cela pourrait être un moyen de les responsabiliser.»
Nous les avons interrogés sur les moyens d’améliorer la vie quotidienne dans les quartiers. Leurs propositions tournent autour d’un enrichissement de la vie de quartier : « Il faudrait organiser des soirées rencontre. Comme cela les habitants se connaîtraient mieux. » Or, au lieu de faciliter la convivialité, la municipalité semble la rendre plus difficile. « La mairie ne veut pas mettre des locaux à la disposition des jeunes », soulignait un jeune homme du quartier des Marnaudes.
A la Boissière, le manque de transport en commun est mal vécu. « Ma mère ramène ses courses à pied le plus souvent. Quand il faut monter la côte, c’est dur pour elle. Et Titus, c’est pas trop pratique. » A une question sur les magasins fréquentés pour faire leurs courses, les jeunes gens présents ont été directs : « Rosny 2 est trop cher. On reste dans les magasins du quartier. »
Le sentiment d’abandon est assez répandu : « Les personnes âgées sont choyées. Nous, on s’ennuie. L’école n’est pas un lieu de vie. Le centre social est trop petit ». Quant à la façon de faire évoluer les choses dans le bon sens, les jeunes gens nous ont semblé bien pessimistes : « le maire est trop puissant. On ne peut rien changer », expliquent-ils.
Nous n’avons pas manqué de rappeler à nos interlocuteurs que dans une démocratie, ce sont les élections qui donnent aux citoyens la possibilité de choisir une politique alternative à celle de la majorité en place. A Rosny-sous-Bois, les prochaines élections municipales de mars 2008 seront particulièrement bien venues, après 25 ans d’une politique égoïste mis en place par l’Uram de Claude Pernès. Elles constitueront la seule occasion de faire évoluer la gestion de Rosny vers plus de démocratie, plus de respect envers l’environnement, plus de diversité, plus de solidarité entre tous les citoyens rosnéens. Il suffira de se déplacer et d’exercer son droit électoral…
D’ici là, nous espérons bien continuer le dialogue avec les jeunes et les moins jeunes pour enrichir les propositions des Verts.
