Troisième journée de manifestation. Ce samedi 2 octobre était important. Organisée en week-end, ces manifs devaient permettre aux salariés du privé de participer à ce rassemblement des mécontents. Bilan de ce mélange de kermesse et de marche de protestation : 899 000 (source gouvernementale) à 3 millions (sources syndicales) de participants. Pour certains d’entre eux, ce fut l’occasion d’exprimer sa pensée sous forme de slogan.
A Paris, les deux cortèges partis de la place de la République ont été colorés et plutôt joyeux. Certains se sont même permis de célébrer à leur manière le rassemblement syndical et politique du jour.
J’ai retrouvé les copains Verts de Paris sur le boulevard du Temple, où un point fixe était organisé.
Beaucoup de monde tout de même. Sur le boulevard Voltaire, la CGT et la CFDT font le spectable.
D’autres expriment vertement leur opinion qu’un autre financement de nos retraites est possible. Les écologistes avaient déjà exprimé cette idée de façon plus policée et construite, mais la diversité des modes d’expression est intéressante.
Et dire qu’avec une augmentation de la CSG sur les revenus du patrimoine (hors dividendes), une taxation des stocks-options au même niveau que les revenus du travail, la création d’une contribution retraites de 12 % sur les dividendes et une contribution retraites de 3% sur les bénéfices des sociétés… nos retraites à 60 ans seraient assurées pour les décennies à venir. Voir ici, les propositions complètes de Pascal Canfin, Eva Joly (eurodéputés d’Europe Ecologie) et Eva Sas (responsable de la commission économie des Verts). E.B.