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Circulation automobile : à Rosny, la droite ne prévoit rien…

Samedi 27 novembre, un rassemblement de riverains des rues Rochebrune, Pierre-Brossolette, Marcelin-Berthelot, etc, était organisé devant la mairie. Les participants ont ensuite défilé jusqu’à Neuilly Plaisance pour demander une annulation du sens unique de l’avenue du Général Leclerc. Illustration de la nécessité de réduire l’utilisation de la voiture à Rosny… et ailleurs.

Samedi 27 novembre, un rassemblement de riverains des rues Rochebrune, Pierre-Brossolette, Marcelin-Berthelot, etc, était organisé devant la mairie. Les participants ont ensuite défilé jusqu’à Neuilly Plaisance pour demander une annulation du sens unique de l’avenue du Général Leclerc. Illustration de la nécessité de réduire l’utilisation de la voiture à Rosny… et ailleurs.

Aucune imagination chez les responsables de l’Uram (UMP + Nouveau centre). Aucune anticipation sur les effets colatéraux d’une décision que la municipalité fait semblant d’avoir pris, alors qu’il s’agit d’un projet décidé initialement par le Conseil général de Seine Saint-Denis.

C’est en effet le CG 93, dirigé alors par Hervé Brami (PC) qui a impulsé la modification du plan de circulation à Rosny ayant abouti à la décision d’aménager l’avenue du général Leclerc en sens unique. Cette avenue est en effet une route départementale et non un axe municipal. Le projet initial du CG 93 était également d’aménager une piste cyclable et d’élargir les trottoirs.

Il est cependant exact de dire que la municipalité a été partie prenant, puisqu’une convention de co-maitrise d’ouvrage et de répartition financière entre la mairie de Rosny-sous-Bois et le CG 93, a été approuvée au cours du Conseil municipal du 24 septembre 2009.

Reste que pour le moment, à part le sens unique rien n’a été modifié au niveau des trottoirs ou de la chaussée. Aucune chicane n’a été aménagée pour ralentir la vitesse des voitures arrivant de Neuilly Plaisance. Les riverains se plaignent d’une augmentation de la vitesse de passage et les cyclistes n’ont toujours pas de piste cyclable.

Même inertie pour ce qui est des conséquence sur la circulation des rues adjacentes – notamment la rue Rochebrune – dans lesquelles s’engouffrent les conducteurs qui souhaitent rejoindre Neuilly Plaisance et au-delà, Neuilly-sur-Marne.

L’Uram et le conseil municipal de l’époque, dirigé par Claude Pernès, n’ont rien prévu, rien aménagé pour convaincre ces automobilistes d’emprunter d’autres itinéraires. Aujourd’hui, Claude Capillon, le maire actuel est confronté à une fronde des habitants du Sud de Rosny, victimes d’une augmentation du bruit et de la pollution.

Le problème n’est pas insoluble, mais idéologique. La droite rosnéenne ne veut pas admettre que sans une réduction de l’espace dévolu à la circulation automobile, Rosny-sous-Bois sera toujours traversé par un trafic intense de voitures et de camions qui ne font que transiter par notre territoire.

Cette réflexion a poussé la municipalité parisienne à réduire la largeur de ses grandes avenues, pour contraindre un plus grand nombre de banlieusards à prendre les transports en commun. Mais à Rosny-sous-Bois, il faudrait que l’Uram (UMP + Nouveau Centre) croit réellement au « développement durable ». Malheureusement, la droite rosnéenne se contente d’un discours général et moralisateur (ah les incivilités…), sans avoir la volonté de changer quoi que ce soit. Aucune imagination. E.B.

Auteur : EB1962

Militant EELV, élu municipal à Rosny-sous-Bois

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