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La pollution de l’air tue

L’OMS a récemment rendu public une compilation d’études sur la pollution atmosphérique dans le monde. La pollution de l’air atteint des niveaux dangereux pour la santé dans nombre d’agglomérations. En France, la situation s’est améliorée sur les gaz à effet de serre. Mais elle est mauvaise pour les PM10, ces particules qui peuvent pénétrer dans les poumons. Explications et liens…

L’organisation mondiale de la santé (OMS) a présenté, lundi 26 septembre, une vaste compilation d’études dans près de 1100 villes et 90 pays. Il en ressort que chaque année, plus de deux millions de personnes meurent d’avoir inhalé des particules fines (PM10) présentes dans l’air intérieur (maisons, appartements, bureaux) et extérieur. En 2008, l’OMS estimait à 1,3 million le nombre de victimes. Pour 1,15 million en 2004.

D’une taille égale ou inférieure à 10 micromètres, les particules PM10 peuvent pénétrer dans les poumons, entrer dans la circulation sanguine et provoquer des cardiopathies, des cancers du poumon, des cas d’asthme et des infections des voies respiratoires inférieures. Les principales causes de pollution atmosphérique sont : le transport automobile, l’industrie, l’utilisation de charbon ou de bois pour la cuisine et le chauffage. Ainsi que les centrales électriques au charbon.

Si les pays et les agglomérations les plus touchées se situent dans les pays du tiers monde (Inde, Iran, Pakistan et Mongolie), l’air des villes d’occident n’est pas des plus propres non plus. La France qui a beaucoup réduit la pollution atmosphérique sur certains polluants (dioxyde de soufre, monoxyde de carbone ou dans une moindre mesure les oxydes d’azote) n’arrive pas à les éliminer complètement (voir étude Ademe). Et notre pays n’arrive pas à diminuer le taux de PM10 de l’air des grandes agglomérations. En mai, la Commission européenne a déféré notre pays devant la Cour de justice de l’UE pour « non-respect des valeurs limites ». Dans l’hexagone aussi, des gens meurent plus tôt pour cause de pollution atmosphérique.

A Paris, une étude d’Airparif montre que les véhicules et en particulier le parc diesel, sont responsables de 60 % des particules enregistrées à proximité du boulevard périphérique. Les deux roues motorisés inférieurs à 50 cm3 y contribuent aussi à hauteur de 7 %. Dans les zones plus éloignées de axes routiers de l‘Ile-de-France, les particules proviennent à près de 70% d’import de pollution en provenance d’autres régions françaises, voire européennes. Vivement que l’augmentation du pétrole oblige plus de français à utiliser les transports en commun…

Auteur : EB1962

Militant EELV, élu municipal à Rosny-sous-Bois

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