Ecologie pour Rosny

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Souillures : Claude Capillon rend les armes

En mai 2011, Claude Chiabrando, maire adjoint  aux espaces publics et à l’environnement signait un arrêté municipal de mise en demeure me concernant. Accusé de souiller la commune, j’étais mis en demeure de faire disparaitre les affiches du collectif « D’ailleurs, nous sommes d’ici« . Mercredi 10 février, Claude Capillon, le maire de Rosny supprimait cet arrêté. Explication de ce revirement sans gloire…

Difficile de faire plus clair. Dans une lettre datée du 10 février (voir documents joints), Claude Capillon, maire de Rosny-sous-Bois, m’informe de:

« l’annulation de l’arrêté n°11-1337 du 31 mai 2011, portant mise en demeure de procéder à la suppression d’affiches apposées sur l’espace public. L’arrêté n°12-349 du 9 février 2012, portant annulation de l’arrêté n°11-1337 ainsi que le présent courrier sont transmis ce jour au tribunal administratif de Montreuil. »

Dans la bataille entamée par la droite rosnéenne pour museler son opposition, le maire de Rosny-sous-Bois a dû s’avouer vaincu. Pour cette fois. Et non sans avoir essayé jusqu’au bout, puisque notre premier édile avait confié, fin novembre, au cabinet d’avocats Dufeu & Associés, le soin de le représenter auprès du Tribunal administratif de Montreuil, où j’avais assigné la municipalité pour obtenir gain de cause. La droite rosnéenne, qui se présente toujours comme une « bonne gestionnaire », n’hésite jamais à jeter l’argent du contribuable par la fenêtre pour servir ses petits intérêts électoraux…

Il faut dire que l’affaire avait été mal engagée dès le début. Mal rédigé (avec des fautes de frappe) l’arrêté municipal n°11-1337 était basé en partie sur des articles de loi inexistants et laissait croire que l’expression politique était possible sur notre commune (voir le fond de l’affaire ici). M’accusant dans son blog de souiller le territoire de la commune, Claude Capillon en profitait pour me faire la leçon. Claude Chiabrando, adjoint au maire chargé des Espaces Publics et de l’Environnement, me menaçait d’une forte amende si je ne retirais pas les affiches apposées pour prévenir les rosnéens de l’organisation d’une manifestation antiraciste le 28 mai 2011, à Paris.

En réalité, il s’agissait pour eux d’empêcher l’expression d’organisations (Ligue des droits de l’Homme, EELV, PS, PC, NPA) n’ayant pas l’heur de leur plaire. Une tentative antidémocratique et bien dans l’esprit de l’Uram (UMP et Nouveau Centre). Cette association politique qui gère la commune depuis 18 ans n’avait jusqu’ici jamais pris la peine de mettre des panneaux d’expression libre à disposition sur le territoire communal. Une situation que nous avions déjà dénoncée en 2004. Résultat, toute formation politique souhaitant s’adresser aux rosnéens devait passer par le service municipal de la communication, pour espérer voir ses affiches être disposées sur les panneaux vitrés de la commune. Le meilleur moyen d’exercer un contrôle de fait sur l’expression de l’opposition…

L’entêtement des dirigeants de l’Uram n’a pas résisté aux faits. Dès juillet 2011, et sous le poids de ses contradictions, Claude Capillon devait promettre d’implanter des panneaux d’expression libre. Ce qui fut fait… loin du centre ville et dans les endroits les moins passants possible… A croire que la droite rosnéenne a peur de la contradiction. A l’occasion du dernier Conseil municipal (9 février 2012) enfin, le maire a dû avouer qu’il avait annulé son arrêté municipal scélérat. Une bataille gagnée sur la malhonnêteté intellectuelle et le manque de démocratie… E.B.

Auteur : EB1962

Militant EELV, élu municipal à Rosny-sous-Bois

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