Les élections présidentielle et législative à venir sont l’occasion de faire un point sur la façon dont l’Uram (UMP + Nouveau Centre) se comporte vis-à-vis de son opposition. Forcée d’installer des panneaux d’expression libre, la droite rosnéenne a fait le minimum. Révélateur d’une conception « étroite » de la démocratie locale. La preuve en images
Les lecteurs fidèles de ce blog se souviennent que le maire avait promis de laisser une place pour l’expression de l’opposition sur les panneaux vitrés de la mairie (voir ici). En réalité, cela posait problème car le Code de l’environnement stipule que le maire d’une commune doit aménager des emplacements d’expression libre. Or les panneaux vitrés sont contrôlés par le service de la communication de la mairie.
Qu’à cela ne tienne. Claude Capillon, maire UMP de Rosny-sous-Bois a trouvé la parade. Respectant strictement la loi (4 m2 pour 2000 habitants), il a fait aménager cinq panneaux d’expression libre dans différents endroits du territoire communal. C’est beaucoup mieux que son prédécesseur, Claude Pernès, qui en près de 28 ans de règne, n’avait jamais pris une telle initiative. Mais ce n’est pas encore parfait…
En effet, il y a loin du respect de la loi, au respect de l’esprit de la loi… Alors que le territoire communal n’est pas des plus étendus, notre premier édile a fait installer les panneaux dans des endroits très particuliers… Là où un minimum de rosnéens ont des chances de passer à pied pour avoir le temps de jeter un œil. La preuve en images… E.B.
Rue du 4e Zouave, au milieu de la montée, face au Centre national de l’information routière :
Rue R G Eiffel, face à l’ancien magasin Lidl :
Avenue Jules Guesde, contre les prés du centre équestre :
Avenue Louis Faidherbe, près du pont du RER E :
Avenue de la République, à l’angle de la rue de la Prévoyance :
