Discours effectué devant le parlement européen, le 12 septembre 2012 par le président du groupe EELV à Strasbourg. Une critique du fonctionnement trop « nationaliste » des institutions européennes et une plaidoirie en faveur du fédéralisme, avec une augmentation du budget européen basée sur des ressources propres…
Dans un discours (voir le discours) devant les élus du Parlement européen et les représentants de la Commission Européenne, Daniel Cohn-Bendit dénonce le primat de la pensée nationale, encore majoritaire en Europe.
- Il fustige « l’incapacité du parlement à organiser les élections européennes par listes politiques transnationales ».
- Il plaide pour l’augmentation du budget fédéral de moins d 1% à 5% du PIB européen, en le basant sur des ressources propres (nouvelles taxes ou nouveaux impôts).
- De manière à être capable d’organiser la flexisécurité pour les chômeurs européens. C’est à dire une flexibilité accrue en matière de recrutement pour les entreprises, compensée par une sécurité financière et des efforts de formation pour les demandeurs d’emploi.
- De manière également à pouvoir créer un fonds d’amortissement social pour la population en Grèce. « L’extrême droite fait du porte-à-porte en ce moment, pour distribuer des billets de 20 euros, comme les islamistes dans certains pays ». Un fonds social permettrait aux populations de croire en l’avenir de l’Europe.
- Et de réclamer une « boussole pour l’Europe », afin de voir revenir vers le projet européens, des citoyens qui s’en éloignent de jour en jour : des ressources propres et. une capacité d’intervention sociale importante.
- En réponse à un député conservateur anglais qui lui expliquait que le fédéralisme avait conduit l’Europe dans le mur, DCB donne sa vision d’une Europe qui resterait figée sur le prima nationaliste : plus aucun pays européens ne sera au G8 dans 20 ans, remplacés par des pays plus dynamiques économiquement et démographiquement (Brésil, Russie, Inde, Chine). Autrement dit, l’avenir c’est l’Europe fédérale…
