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Piste cyclable à Rosny : Claude Capillon ne sait pas de quoi il parle

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Dans son billet « Parole de Conseiller général, publié dans le bulletin municipal d’octobre (n°147), le maire de Rosny s’explique sur les travaux de la rue du Général Leclerc. L’occasion pour lui de s’élever contre la « folie » que serait la bordure en béton de la piste cyclable. Réaction d’un cycliste utilisateur… contrairement à Claude Capillon.

Claude Capillon, grand donneur de leçon aux écologistes en matière d’environnement, a alerté le Département sur ce qu’il considère comme :

« une folie, l’aménagement d’une piste cyclable avec une bordure en béton qui s’avère trop dangereuse pour les usagers ; je demande formellement au Conseil général qu’il revoie sa copie, au risque d’accidents que je ne saurai (sic !) tolérer. »

Pour ma part, je ne « saurais tolérer » que monsieur le maire – qui se déplace exclusivement en voiture (payée par le budget municipal) au sein de sa commune – parle de danger pour les usagers à propos d’un équipement qu’il n’utilise pas lui-même. Et d’abord, pourrait-il préciser : danger pour qui ? Et de quel danger s’agit-il ?

Je suis d’autant plus furieux de la posture polémique de Claude Capillon, qu’en matière de sécurité des usagers, lui et les élus de l’Uram n’ont pas de leçon à donner. Les parents d’élèves des écoles Mermoz et Les Marnaudes ont réclamé pendant des années la présence de la police municipale aux portes de ces écoles le matin et le soir, pour inciter les voitures à modérer l’allure, notamment rue Philibert Hoffmann. Ils n’ont jamais obtenir satisfaction. Des personnes employées en CDD par une association ont été envoyées, mais ne sont jamais restées très longtemps. Et le problème reste entier.

Je me déplace quasi exclusivement en bicyclette dans Rosny-sous-Bois et j’apprécie énormément l’aménagement de la rue du Général Leclerc financé par le Conseil général. Derrière cette petite barrière de quelque vingt centimètres, je me sens en sécurité, alors que les voitures passent à quelques centimètres de mes roues. Sauf quand je suis obligé de sortir de la piste, pour contourner des voitures mal garées.

Il en va bien différemment sur les autres axes importants de la commune. Rue Gallieni, les cyclistes ont encore la chance de pouvoir utiliser le couloir des bus pour éviter le flot de voitures. Partout ailleurs, nous devons avoir des yeux dans le dos pour anticiper les réactions des conducteurs automobiles qui ne sont pas tous respectueux de la liberté du cycliste à utiliser l’asphalte, au même titre que leur berline.

D’évidence, l’Uram (UMP + Nouveau Centre) et Claude Capillon n’aiment pas les cyclistes. Au cours des dix dernières années, deux nouvelles rues ont été créées sur la commune : rue Missak Manoukian (qui relie la rue Lavoisier et la rue du Général Leclerc). Et la rue Nungesser et Colie, (redessinée pour relier l’avenue du Président Kennedy à la rue Jean Mermoz). Dans les deux cas, il n’a jamais été question d’aménager un équipement pour permettre aux cyclistes de se déplacer en toute sécurité.

Si monsieur le maire veut « demander formellement » quelque chose au Conseil Général, qu’il demande des subventions pour aménager de nouvelles pistes cyclables. Les rosnéens à vélo – de plus en plus nombreux le week-end – se sentiront plus en sécurité. E.B.

Auteur : EB1962

Militant EELV, élu municipal à Rosny-sous-Bois

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