Dans son dernier « Parole de conseiller général », publié dans le Rosny Mag N°148 (Novembre/Décembre), Claude Capillon, maire et conseiller général insinue que les aménagements de la rue du Général Leclerc, effectués par le département, suscitent le « stationnement sauvage ». Il ne se pose pas la question de savoir pourquoi sa police municipale n’y met pas bon ordre…
Claude Capillon, premier édile de Rosny-sous-Bois, se surpasse en matière de mauvaise foi ces derniers temps. Après nous avoir expliqué en octobre que la piste cyclable de la rue du général Leclerc était dangereuse, il récidive dans son nouveau billet « parole de conseiller général », intitulé « Rue du Général Leclerc : de qui se moque-t-on ? (bis) », publié dans Rosny Mag de novembre/décembre :
« les aménagements de la voierie (sic !) ont tant été négligés que la rue Leclerc est devenue par endroits un véritable parking sauvage : des véhicules sont systématiquement stationnés sur le trottoir, au mépris des piétons, quand ce n’est pas à cheval sur la piste cyclable, rendant l’usage de celle-ci dangereuse pour les cyclistes lorsqu’ils se voient contraints d’empiéter sur la chaussée »
Le constat est clair et chacun peut le vérifier en déambulant le long de la rue Leclerc. Mais Claude Capillon semble indiquer que les aménagements récents provoquent ces comportements. Etonnant de la part d’un homme de droite qui prône la responsabilité individuelle à tout bout de champs. Faut-il lui rappeler que les conducteurs sans civisme ne sont pas obligés de laisser leur véhicule n’importe où ?
Mais il se permet de poser « une simple question :
pourquoi le Département de la Seine-Saint-Denis a-t-il dépensé tant d’argent dans le réaménagement de cette voirie si c’est pour en arriver à un tel résultat, alors que le but premier de ces travaux était d’assurer aux usagers et aux riverains une meilleure sécurité et un cadre plus agréable ? »
A bien y réfléchir, Claude Capillon est victime de son idéologie (dépassée) en faveur de la voiture à tout prix. Bien sûr, il faut comprendre que le nombre de places de parking ayant été réduit, les « pôvres » riverains sont « obligés » de se garer n’importe comment… La preuve, Claude Capillon
« souhaite vivement que de simples réaménagements soient effectués pour qu’enfin tout rentre dans l’ordre des choses, avant qu’un accident ne se produise (…) »
Faut-il entendre l’aménagement de nouvelles places de parking, en lieu et place de la piste cyclable ? Toujours est-il que le maire n’a pas encore demandé à sa police municipale (dont les effectifs sont pourtant pléthoriques) de passer régulièrement rue Leclerc pour avertir les propriétaires des véhicules qu’ils sont en infraction. Puis pour verbaliser, s’ils persistent à les laisser sur la piste cyclable.
Dans quelques semaines, le département déclarera officiellement que les travaux sont terminés. A partir de ce moment, la police municipale pourra verbaliser. Si monsieur le maire a peur d’un accident, il ferait bien de mettre ses « forces de l’ordre » sur le coup. E.B.
