Les beaux discours et les récompenses ne sont d’aucune utilité face au saccage de la nature et de la biodiversité. A Rosny, rien est fait pour limiter le rejet massif de CO2 dans l’atmosphère… Tribune d’Aminata Gakou, conseillère municipale Autrement Rosny, septembre 2013.
Depuis le 20 août dernier, nous sommes entrés en période de dette écologique. Chaque année, l’ONG canadienne Global footprint network, en partenariat avec le WWF (le fond mondial pour la vie sauvage), mesure l’écart entre ce que la nature peut régénérer et ce qui est requis pour alimenter l’activité humaine. En 2013, il aura fallu moins de huit mois à l’humanité pour consommer toutes les ressources naturelles que la planète peut produire en un an. Principaux responsables : le rejet massif de CO2 et la surexploitation des milieux naturels.
Face à cette situation, les beaux discours ne sont d’aucune utilité. Il faut engager des actions concrètes. Une des sources importantes de CO2 en France est la circulation automobile et chacun d’entre nous devrait limiter ses déplacements en voiture et utiliser d’autres modes de circulation comme la marche à pied, le vélo ou les transports en commun. C’est ce que recommande le site consacré au « développement durable à Rosny » mis en place par la municipalité. Claude Capillon, notre premier édile se vante d’ailleurs sur son blog d’avoir reçu un diplôme par le délégué interministériel au développement durable, pour récompenser « la qualité du projet d’Agenda 21 » et « l’engagement de la municipalité dans la mise en œuvre du développement durable et de la transition écologique » (article publié le 4 juillet).
Fort bien. Mais ce haut fonctionnaire a-t-il vérifié sur place la réalité des engagements de la mairie ? Force est de constater que rien ne vient faciliter l’utilisation de la bicyclette dans les rues et les avenues de Rosny. Pire, Claude Capillon critique la piste cyclable aménagée par le Conseil Général, rue du général Leclerc. Sous le titre « le scandale des pistes cyclables », sa tribune publiée dans le numéro de mai du journal municipal explique qu’elle est dangereuse pour les cyclistes à cause des murets séparant la piste de la chaussée. Prétexte futile pour cacher son mépris de la bicyclette et son absence totale d’implication dans le développement durable et la réduction de notre dette écologique. Aminata Gakou, Conseillère municipale Autrement Rosny
