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L’uram, Claude Capillon : mensonges et fausses promesses

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Sa lettre de candidature commence par « J’aime Rosny ». Vu la politique menée par Claude Capillon  en matière d’urbanisation, de logements, de préservation de l’environnement, de politique de la jeunesse, d’animations commerciale ou culturelle… On peut estimer qu’il s’agit « d’amour vache »… Réflexions sur le premier document de campagne du maire UMP de Rosny.


Sa lettre de candidature s’intitule simplement « J’aime Rosny ». C’est déjà un aveu. Claude Pernès avait au moins l’intelligence de camoufler ses intentions derrière un slogan rassembleur : « le bien vivre ensemble ». Claude Capillon, qui a pris sa suite en juin 2010, n’est pas homme à s’embarrasser de ce genre de précaution. Loin de prétendre conduire une liste dans l’intérêt de tous, il assume tranquillement dès le début de la campagne, qu’il défend « sa vision » de Rosny d’aujourd’hui et de demain. Et qu’il compte bien nous l’imposer.

« Si je me présente aujourd’hui devant vous, c’est d’abord parce que j’aime Rosny. Rosny, je l’aime parce que j’y ai grandi, fondé une famille, élevé mes enfants. »

Tout est dit. Claude Capillon est le plus qualifié pour être maire parce qu’il a… « grandit et fondé une famille » à Rosny (sic !). A ce compte-là, un grand nombre de rosnéens pourraient prétendre à devenir maire de notre commune. Certes, personne ne prétend qu’il soit nécessaire d’avoir fait de grandes études pour devenir le maire de Rosny. Mais s’en tenir à son histoire personnelle et familiale est un peu léger.

A la recherche de l’âme de Rosny

« Je l’aime car cette ville à une âme, ce n’est pas une de ces villes de banlieue qu’on qualifie de « dortoir ».

Est-ce encore vrai ? Ceux qui vivaient déjà à Rosny dans les années 90 – et avant – peuvent se dire que cette affirmation est de moins en moins vraie. Rosny avait une âme lorsque le marché des Boutours couvrait une surface double de celle d’aujourd’hui et attirait des milliers de clients chaque samedi. Rosny avait une âme lorsque les terres agricoles n’avaient pas toutes été couvertes de pavillons ou d’immeubles. Rosny avait une âme avant que l’Uram ne cède aux sirènes des promoteurs qui multiplient les constructions dans tous les quartiers de notre commune.

Et surtout, notre commune aurait pu conserver une âme sans l’indifférence de l’Uram vis-à-vis du petit commerce. Claude Pernès et Claude Capillon ont laissé les commerces de bouche et les cafés disparaitre du centre ville pour être remplacés par des agences immobilières et des banques… Une politique assumée pendant des années par Claude Pernès, qui répondait : « mais il y a Rosny 2 ! ». Sans parler de la destruction du Trianon, le cinéma municipal, pour laisser la place à… un immeuble.

Mensonges et fabulation

Loin d’assumer cette politique de gribouille, Claude Capillon accuse l’Etat et Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement depuis moins de deux ans. L’Uram gère Rosny-sous-Bois depuis trente ans, mais il est tellement plus facile pour son leader de prétendre ne pas être responsable de l’évolution de la ville… Et de se positionner en chevalier blanc :

« Je veux préserver l’identité et l’âme de Rosny tout en organisant son développement harmonieux. Le projet de l’Etat – comme si l’Etat s’était penché spécifiquement sur l’avenir de Rosny – porté par Cécile Duflot, est simple : raser les zones pavillonnaires pour construire des tours (…) »

La caricature est telle qu’elle en devient comique. Claude Capillon accuse l’Etat de faire ce que lui-même et l’Uram entreprennent de réaliser depuis trois ans. Au point de susciter la création d’une « association de sauvegarde des pavillons de l’avenue Jean Jaurès et des rues voisines » en 2011. Si ces citoyens ne s’étaient pas mobilisé contre les projets des promoteurs – forçant Claude Capillon à retirer le permis de construire – un immeuble de six étages se dresserait aujourd’hui, au milieu des pavillons, le long de l’avenue Jean Jaurès. D’autres sont d’ailleurs en cours de construction dans les quartiers La Justice et La Garenne…

Ailleurs, et notamment dans le quartier Mermoz, les immeubles se multiplient et prennent la place des pavillons, entre l’avenue du président Kennedy et la rue Mermoz. Mais, ne soyez pas inquiets bonnes gens, Claude Capillon s’engage à « sanctuariser nos zones pavillonnaires ». Un engagement aussi peu crédible que son discours pour le développement durable et la construction de logements sociaux.

Au secours, l’Uram (UMP et UDI) et ses fausses promesses reviennent. Et avec elles, Claude Capillon et son manque de courage qui l’empêche d’assumer décisions et politiques menées depuis trois ans… E.B.

Auteur : EB1962

Militant EELV, élu municipal à Rosny-sous-Bois

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