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Municipales 2014 : la droite rosnéenne ne propose rien

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Rosny – Echos, le journal de l’Uram (UMP + UDI) a sorti un « spécial élections municipales », ce week-end. On y trouve les vieilles recettes éculées de la droite rosnéenne pour éviter de prendre des engagements : autosatisfaction, insultes en pagaille et même une grille de mots croisés. A quand la recette de cuisine ? Episode UN.

Surprise, Rosny Echos sort un numéro spécial sans aucune publicité. Où sont passés les copains ? – des entreprises ou des promoteurs installés sur le territoire de la commune – qui « subventionnent » abondamment ce petit torchon à l’humour de bas étage, grand pourvoyeur d’invectives ou d’insultes adressées aux figures de l’opposition. Celles qui s’opposent vraiment, cela va sans dire.

Sans parler des blagues lourdingues qui visent toujours sous la ceinture. C’est le style Uram… Et oui, on a beau prétendre « ne pas souffrir de la mauvaise réputation du 93 », à Rosny, la droite a toujours mis un point d’honneur à prendre son inspiration au niveau du caniveau… Ces beaux messieurs de l’Uram (UMP + UDI) pensent faire « couleur locale » sans doute.

Vantardises et forteresse assiégée

Huit pages, il fait huit pages en tout ce numéro spécial. Dont quatre sont consacrées à « J’aime Rosny« . Dès l’édito de Claude Capillon, le ton est donné. Notre premier édile commence tout simplement par revendiquer l’arrivée des lignes 11 et 15 du métro. Ben voyons ! L’ensemble des maires des communes concernées (Montreuil, les lilas, Romainville, Noisy-le-Sec et Rosny-sous-Bois) ont créé une association pour appuyer cette idée il y a quinze ans. C’est le Syndicat des transport d’Ile-de-France (STIF) et la région qui financent, mais Claude Capillon revendique tranquillement ce « projet structurant » comme relevant de sa seule responsabilité…

S’il n’y avait que les vantardises, ce serait juste amusant. Mais il y a, dans cet édito, des réflexion qui finissent par créer un sentiment de malaise. « De votre choix dépendra (…) la défense de nos intérêts communs » ; « Face à toutes les agressions de l’Etat contre les familles » ; « Je veux réaffirmer le rôle de paratonnerre du maire » ou encore « Je suis là, avec mon équipe, déterminé à protéger Rosny et les rosnéens ». Claude Capillon essaie de nous faire croire que Rosny est un paradis agressé de l’extérieur. C’est le syndrome de la forteresse assiégée. « Votez pour moi ou ce sera le déluge »  Un énorme subterfuge – mais plus c’est gros et mieux ça passe ! – qui lui permet d’éviter de prendre ses responsabilités et de passer vite sur son bilan

Autopromotion et approximations

Nous aborderons ailleurs l’interview du maire et le texte désobligeant (comme toujours) sur la campagne de l’opposition de gauche, dont nous faisons partie. Ils méritent qu’on s’y attarde. Notons d’abord que la droite n’hésite pas à pratiquer l’autopromotion. Sous le titre « Le tract que vous avez plébiscité » (sic !), la première information de campagne est reproduite en page 5. Ce florilège de contre vérités sur la sécurité – aux couleurs « bleu, blanc, rouge » – prouve que sous l’égide de Claude Capillon, l’Uram retrouve des relents sécuritaire dignes du Front National. Comme au bon vieux temps des premiers mandats de Claude Pernès, l’ancien maire disparu en 2010.

Enfin la huitième page est la plus réussie. Un « labyrinthe » pour faire des gribouillis, des mots croisés de la campagne, pour remplir le vide sidéral du programme présenté aux rosnéens et un coupon à retourner au local de l’Uram, dans lequel on apprend que C. Capillon est « candidat à l’élec ». Une approximation sur la forme, après toutes les approximations sur le fond des pages précédentes. E.B.

Auteur : EB1962

Militant EELV, élu municipal à Rosny-sous-Bois

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