Ecologie pour Rosny

Un site utilisant WordPress

Municipales 2014 : Sécurité et mauvaise foi

| 0 Commentaires

Surfant sur un fait divers, Claude Capillon reprend la thèse sarkoziste de la gauche laxiste en matière de sécurité. Mais le maire UMP de Rosny démontre le contraire de ce qu’il entend prouver… La sécurité de ses administrés n’est pas bien assurée, mais elle coûte cher.

Dans un billet intitulé « Médiation, vous avez dit médiation ? », Claude Capillon rebondit sur une agression dont ont été victimes des policiers municipaux pour faire croire qu’en matière de sécurité, sa politique est la seule possible. De quoi s’agit-il ? Citation :

« Lors d’une banale interpellation hier soir à deux pas du Commissariat de Rosny-sous-Bois, quatre policiers municipaux ont été frappés à coups de batte de base-ball par un jeune automobiliste en multiple infractions; la Police nationale est intervenue en renfort et a dû faire usage d’un taser (…) »

De deux choses l’une, soit la police municipale s’occupe de la sécurité des rosnéens, soit elle s’occupe des infractions au code de la route. Si les agents municipaux chargés de la sécurité à Rosny-sous-Bois, s’occupaient réellement de la sécurité locale, ils n’auraient pas le temps d’arrêter des automobilistes en « multiples infractions » (avec un s à multiples, monsieur Capillon !). Citation encore :

(…) scène banale d’un fait divers alors que la gauche locale voudrait désarmer nos policiers municipaux en en faisant des agents de médiation pour aller jouer au football dans les quartiers alors que je dis et redis que ce n’est pas leur rôle, la preuve…

A trop vouloir démontrer qu’armer nos agents municipaux chargés de la sécurité, est utile… le maire UMP finit par faire la preuve du contraire. En l’occurrence, si ces messieurs avaient servi les rosnéens en patrouillant dans les quartiers et en étant bien insérés dans la population – seule méthode pour avoir de l’information et arrêter les trafics – ou en discutant avec certains jeunes désœuvrés, ils n’auraient pas été agressés en effectuant le travail de la police nationale.

Claude Capillon – et Claude Pernès avant lui – ont préféré équiper leurs policiers municipaux d’armes de poing, de voitures et de motos, pour « faire comme les vrais« . Mais tout cet attirail et ses budgets dépensés (sans compter le coût des caméras de vidéo surveillance, dont les experts ont largement démontré l’inutilité en milieu ouvert) n’ajoutent rien à la sécurité des rosnéens.

Nos policiers municipaux sont employés à faire le boulot des agents de la police nationale. Lesquels délaissent Rosny pour s’occuper des communes voisines, car Nicolas Sarkozy, du temps où il était président, a réduit les effectifs. Au total, le bilan de ces « shérifs » est négatif et il pèse lourd sur le budget de la commune. Les rosnéens paient deux fois pour une sécurité mal assurée : par leurs impôts nationaux et par leurs impôts locaux, qui sont très élevés. E.B.

Auteur : EB1962

Militant EELV, élu municipal à Rosny-sous-Bois

Laisser un commentaire

Champs Requis *.


Aller à la barre d’outils