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Un fragment radioactif sur un site « sain »

Sur le site du fort de Vaujours, à cheval sur la Seine Saint-Denis et la Seine et Marne, un fragment dont la radioactivité est 70 fois supérieure à la norme a été retrouvé lors d’une visite organisée par l’Autorité de sureté nucléaire (ASN). Or ce site, déclaré sain par l’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN), doit faire l’objet d’une exploitation de gypse à ciel ouvert…

Les mesures prises, par la Criraad , l’IRSN, l’ACRO, sous la houlette de l’ASN, hier après-midi au fort de Vaujours en présence des représentants des préfectures du 77 et 93, ainsi que de journalistes, sont sans appel. Un fragment tombé d’un point chaud, révèle une teneur en radioactivité 70 fois supérieure à la norme.

Lors des contrôles du 6 février en présence d’élus locaux, où EELV, n’avait pas été invité, rien n’avait été trouvé à ce même endroit. Mr Popelin avait alors déclaré sur son site Facebook : « je n’ai pas été exposé à des doses de radioactivité anormales. » À sa place, nous serions inquiets.

Nous nous demandons comment nous pouvons faire confiance à Placoplâtre pour décontaminer un site, si dans le même temps, sa direction n’est pas capable de faire effectuer des études sérieuses sur des points chauds déjà identifiés depuis de nombreuses années.

De même, il nous paraît opportun que cet industriel du plâtre signale aux visiteurs de ne pas respirer trop fort – ou mieux, distribue des masques protecteurs afin d’éviter toute contamination par inhalation – lors des petites visites organisées dans le but de décridibiliser le collectif « Sauvons la Dhuis » ou Eelv.

Nous voulons rappeler que les 45 hectares du site sont potentiellement contaminés, et que l’événement d’hier ne fait que renforcer notre volonté de demander des servitudes complémentaires, concernant par exemple, le démantèlement des casemates, et un moratoire sur le projet d’ouverture d’une carrière à ciel ouvert sur ce site.

De même, nous souhaitons qu’il soit inclut dans le contrat de filière à conclure entre l’état, par l’intermédiaire du ministère du redressement productif, et les compagnies d’extraction de ressources naturelles, des clauses qui garantissent, pour moitié, la provenance de matières premières issues d’une filière globale de recyclage.

Ainsi, nous pourrions diminuer la pression sur les ressources naturelles, éviter la création de nouveaux sites d’enfouissement de déchets, créer des emplois durables, et, dans le cas de Vaujours, protéger les riverains et les éventuels sous-traitants, de risques avérés de contamination par ingestion ou inhalation d’uranium, de métaux lourds et de produits chimiques. Didier Delpeyrou, EELV 93

Auteur : EB1962

Militant EELV, élu municipal à Rosny-sous-Bois

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