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Rythmes scolaires : Claude Capillon persiste et signe

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Le maire de Rosny-sous-Bois n’appliquera pas la réforme des rythmes scolaires en l’état. Mais le ministre de l’Education nationale imposera les nouveaux rythmes scolaire à la rentrée. Claude Capillon provoque un bras de fer purement politique qui prend nos enfants en otages…

Mercredi 28 mai, les parents d’élève rosnéens (FCPE et PEEP) ont rencontré Patrick Capillon, maire adjoint, délégué aux Politiques Educatives et à la Petite Enfance. Inquiets de savoir ce que la mairie avait prévu pour la rentrée de septembre 2014, ils n’ont pas été très rassurés par le responsable politique. Celui-ci a été très clair : Le maire ne reviendra pas sur sa position et n’appliquera pas la réforme des rythmes scolaires en l’état, tant :

« qu’elle ne sera pas financée à l’euro près par l’état et de manière pérenne ».

En outre, il veut une renégociation avec les différents acteurs qui mettent en place cette réforme. Pour ce faire, il a multiplié les rendez-vous avec le Préfet et le Directeur académique des services de l’éducation nationale (DASEN). Il a également demandé, depuis plusieurs semaines, un rendez-vous avec le ministre lui-même. Toute cette agitation a uniquement des raisons budgétaires, contrairement à ce que l’Uram (UMP et UDI locales) a prétendu en novembre dernier. Aujourd’hui, le maire insiste surtout sur le fait que le budget municipal n’a pas les moyens de financer la création de postes d’animateur et l’achat de matériel nécessaires à l’amélioration de la vie de nos enfants. Il chiffre à un million d’euros le budget nécessaire. Il y a six mois, il s’agissait de 750 000 euros, l’inflation est galopante sur le sujet… Parallèlement, le maire a prévu d’augmenter les effectifs de la police municipale et le nombre de caméras de surveillance installées dans les rues. Chacun ses priorités…
Pour autant, la réforme va dans le bon sens. Deux français sur trois estiment qu’elle est nécessaire, d’après un sondage CSA révélé par Le Parisien.

Claude Capillon sait très bien qu’il n’a pas la liberté de faire ce qu’il veut dans ce domaine. Benoît Hamon, le ministre de l’éducation nationale, veut imposer cette réforme pour le bien des enfants, même s’il consent à des aménagements à la marge. C’est pourquoi, le 20 juin, les villes qui n’auront pas présenté un schéma d’organisation pour la réforme se verront imposées les horaires d’ouvertures de leurs écoles par le DASEN, car c’est lui qui décide des horaires et jours de travail des enfants et enseignants.

Pour éviter d’être pris de court, les services de la scolarité de la mairie de Rosny travaillent sur une organisation qu’ils ont présentée à Pascal MIgnot, l’inspecteur départemental de l’Education Nationale qui s’occupe de Rosny. « Comme on va nous l’imposer, autant qu’on ait préparé quelque chose avant », indique, pragmatique Patrick Capillon. Mais l’adjoint au  maire chargé des Politiques éducatives et de la petite enfance précise aussitôt :

« ce sont les schémas à minima, ceux qui sont dans la loi mais qui coûteront le moins possible ».

Le bras de fer continue jusqu’à l’absurde. Il s’explique  uniquement par l’entêtement de Claude Capillon, le maire de Rosny qui prend nos enfants en otage. Patrick Capillon a même précisé que :

« en fait ça pourrait être tangent jusqu’au premier mercredi de septembre si le maire décide de ne pas ouvrir les écoles… »

Prochain épisode, lundi 16 juin, à 19h30, en salle des fêtes de la mairie, pour une réunion publique  d’information organisée par Claude Capillon. Ce sera l’occasion de venir exprimer votre opinion sur le positionnement idéologique du maire de Rosny… E.B.

Auteur : EB1962

Militant EELV, élu municipal à Rosny-sous-Bois

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