Ecologie pour Rosny

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La pollution, une conséquence de notre mode de vie

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Coup de gueule après une semaine de purée de poix, de ciel orange et d’enfants qui toussent…

Encore une journée à fermer ses fenêtres en croyant retenir l’air francilien derrière les carreaux !

L’Ile-de-France rejoint Pékin, Athène et toutes les métropoles qui font parler d’elles régulièrement pour des problèmes de pollution. Aujourd’hui mercredi 7 décembre 2016, nous avons eu droit à la reconduction de l’illusoire mesure de prévention Hidalgo/préfecture pour diminuer le nombre de voitures… Et si on roulait moins ? Au moins aujourd’hui ! On arrête les vieilles voitures mais les 4-4 dernier cris, gros consommateur de diesel ? Ce n’est pas de quelques jours avec une diminution de 15% du trafic automobile dont les franciliens ont besoin mais d’une autre façon de vivre, toute l’année.

Avec le taux de pollution actuelle, nous devons craindre qu’il s’arrête de pleuvoir ! Car la pluie permet de chasser la pollution de l’air… pour la plaquer au sol et la répandre dans nos égouts et nos rivières. Un comble. Les demi mesures se heurtent aux réalités. Qu’attendons nous pour comprendre que c’est de consommer plus durablement dont nous avons besoin ?

Où sont les mesures incitatrices pour le covoiturage ? Quant va-t-on mettre des limites à la densification des bureaux dans les mêmes quartiers qui entraine la saturation des transports en commun. Quand va-t-on arrêter de construire usines, entrepôts ou maisons sur des terres agricoles et inciter, ce faisant, des milliers de personnes à utiliser leur voiture ?

A force de toujours plus de libéralisme qui pousse les entreprises à installer leurs usines à l’autre bout du monde, les biens de consommation parcourent des milliers de kilomètres avant de tomber dans notre caddie. 2000km, c’est le parcours moyen d’un produit pour arriver jusque chez le consommateur occidental. Nous brûlons des millions de litre d’essence et de gasoil et nous allons en étouffer. Jusqu’à faire disparaître le soleil ?

Pourtant, nous pouvons réagir : nous pouvons consommer plus de produits locaux, prendre le vélo pour rejoindre la gare la plus proche, télétravailler une ou deux fois la semaine. Ne restons pas les bras croisés en attendant le prochain pic de pollution qui nous obligera à fermer de nouveau nos fenêtres. Agissons !

E.B avec EELV 93

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Auteur : EB1962

Militant EELV, élu municipal à Rosny-sous-Bois

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