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Élection municipale à Rosny-sous-Bois : Jean-Paul Fauconnet n’assume pas son passé

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Il prétend amener du neuf alors qu’il a été étroitement associé à la gestion de Rosny-sous-Bois depuis 38 ans… c’est à dire depuis le premier mandat de Claude Pernès en 1983. Dans sa communication de campagne, Jean-Paul Fauconnet accumule les mensonges et insulte la gauche et les écologistes. Croit-il vraiment ce qu’il dit ? Ou bien prend-il les rosnéens pour des imbéciles ?

Il « s’engage » ce vieux militant gauliste. Et oui, il s’engage pour « faire gagner Rosny-sous-Bois ». Et dans sa volonté de convaincre à tout prix, il avance pêle-mêle des promesses sur « la rénovation d’urgence des écoles vétustes, la transparence dans l’attribution des places en crèche, la suspension des projets immobiliers, le verdissement de tous les quartiers, une transparence totale dans l’attribution des subventions aux associations… » Qui dit mieux ?

Des promesses difficiles à croire

Mais au fait, pourquoi n’a-t-il rien fait sur tous ces sujets lorsqu’il était maire-adjoint de Claude Capillon, en charge des espaces publics, du cadre de vie, des associations, du protocole et des affaires militaires ? À quoi pensait-il pendant ces 37 dernières années au cours desquelles il a été étroitement associé à la gestion de la commune avec l’Uram (association politique locale rassemblant LR + UDI) ?

Ses promesses d’aujourd’hui sont-elles crédibles comparées à son action d’hier ? Avait-il trop de choses à gérer pour organiser concrètement le « verdissement de tous les quartiers » ? Trop de copains à servir pour assurer « une transparence totale dans l’attribution des subvention aux associations » ? Trop d’aveuglement pour arrêter le flot de projets immobiliers qui défigurent notre commune ?

Jean-Paul Fauconnet ne peut nier avoir été étroitement associé à l’urbanisation effrénée, décidée par l’Uram. Jusqu’à sa fâcherie avec Claude Capillon, le maire de Rosny, il était administrateur de la Semro (Société d’économie mixte de Rosny-sous-Bois), une société créée en 1985 – dont la Ville de Rosny-sous-Bois est l’actionnaire principal – qui accompagne le développement urbain de la commune (aménagement urbain, construction et gestion de patrimoine)…

Hypocrisie et manipulations

Comptant sur l’ignorance ou la mémoire défaillante d’une partie des rosnéens, Jean-Paul Fauconnet dénonce ses camarades de jeu depuis 38 ans… Et il tonne dans ses tracs en expliquant qu’une « majorité d’électeurs (72,83%) a rejeté la politique de surdensification immobilière » [de C Capillon] et « son absence de prévision politique à long terme qui constituent son seul vrai bilan ». Comme si ce constat ne le concernait pas également

À qui veut-il faire croire qu’un maire ne s’appuie pas sur sa majorité au conseil municipal pour faire voter ses décisions ? Majorité dont il était un membre éminent

Non content d’essayer d’effacer le passé, Jean-Paul Fauconnet manipule les chiffres en prétendant être arrivé devant tout le monde au premier tour : « Le Rosny que nous aimons a obtenu, en cumulé, le plus grand nombre de voix au premier tour », affirme-t-il dans ses derniers tracts. « En cumulé », c’est là le tour de passe-passe.

En réalité, sa liste est arrivée en troisième position (avec 25,87%), mais il additionne sans vergogne les voix qui se sont portées sur la liste En avant Rosny de Pierre-Olivier Carel (12,13%) et celles qui ont choisi Le Rosny que nous aimons pour prétendre avoir atteint 38,01%.

Comme si les électeurs de ces deux listes – qui n’ont pas été consultés sur la fusion décidée par les deux têtes de liste – étaient tous d’accord… Une opération qui a été aussitôt contestée par certains colistiers de M. Carel et reste à être approuvée par les électeurs de M. Fauconnet…

Vieux réflexes machistes

S’il copie une partie du programme de Rosny Ecologique et Solidaire sur la lutte contre le changement climatique, la rénovation des écoles, l’installation de nouveaux professionnels de santé, Jean-Paul Fauconnet prétend que « Magalie Thibault [tête de liste de Rosny Ecologique et Solidaire] ne peut en aucun cas incarner une alternative crédible alors qu’elle est le faux nez de Philippe Vacchieri… »

Les électrices apprécieront… Dans son esprit, il suffit d’être une femme et d’être moitié moins âgée que lui pour être considérée comme une poupée manipulée : vieux réflexes machistes d’une certaine droite conservatrice pour qui l’égalité Femme – Homme est un concept bien trop difficile à comprendre et à accepter…

Au passage, nous retrouvons là les « bonnes manières » de l’Uram. Le rassemblement de la droite et du centre qui sévit depuis 38 ans à Rosny, s’est fait une spécialité d’insulter son opposition à chaque élection municipale.

Mensonges et prétentions gestionnaire

Quant à Magalie Thibault, elle est vice-présidente du département en charge de l’autonomie des personnes (handicapés et personnes âgées). Ce qui n’empêche pas Jean-Paul Fauconnet de prétendre qu’elle « est responsable des quartiers gérés par Seine-Saint-Denis Habitat (ex OPHLM93) »… Et de l’accuser d’être co-responsable de « la gestion désastreuse du département par le [PS et ses alliés] et des augmentations d’impôt régulières. » Toujours la vieille prétention de la Droite à mieux gérer que la gauche…

Un rappel sur ce point : la Seine-Saint-Denis est le département le plus pauvre d’Ile-de-France, mais ça, Jean-Paul Fauconnet préfère le passer sous silence. Or le nombre des bénéficiaires du RSA et des prestations sociales y est croissant ces dernières années, alors que les gouvernements soutenus par MM Fauconnet et Capillon ont réduit la contribution de l’État aux budgets départementaux. Pas étonnant que les finances de la Seine-Saint-Denis soient serrées.

Pour autant, le 93 n’est pas « en voie de faillite » comme ose l’affirmer ce candidat qui se révèle aussi peu soucieux de la vérité que ses amis de l’Uram restés sur la liste de M. Capillon. D’ailleurs, ces dernières années, les dirigeants de l’Uram n’ont jamais cessé de pleurer auprès des élus départementaux pour obtenir des subventions

« Au secours, la droite revient ! »

Vous l’aurez compris, Jean-Paul Fauconnet ne peut pas être pris au sérieux dans sa prétention à incarner la nouveauté politique. Il se prétend vierge de toute responsabilité concernant la gestion de la commune alors qu’il est présent depuis le début du règne de l’Uram (LR + UDI) en 1983.

Fidèle aux méthodes poisseuses de la droite rosnéenne, il essaie de salir les élus de l’opposition écologistes et socialistes en répandant de fausses informations.

Il maquille les résultats électoraux du premier tour de cette élection municipale (15 mars). Et par dessus tout, il empile les promesses comme Claude Capillon, son ancien compagnon devenu son ennemi intime depuis qu’il souhaite prendre sa place.

Jean-Paul Fauconnet n’est pas un recours. Il garde les mauvaises manières de l’Uram… Son élection ne constituerait pas une rupture par rapport à la gestion de la droite depuis 38 ans. Mais une continuité désastreuse pour notre avenir commun

Auteur : EB1962

Militant EELV, élu municipal à Rosny-sous-Bois

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