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« Sécurité globale »: pour Jadot (EELV), l’incident n’est pas clos

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L’eurodéputé EELV Yannick Jadot a estimé vendredi que l’épisode de polémique autour de l’article 24 de la proposition de loi « Sécurité globale » n’est pas clos, en accusant l’exécutif d’être responsable d’un « développement » des violences dans les manifestations.

L’incident est-il donc clos ? « Non. J’attends de voir ce qui va se passer », a répondu M. Jadot, interrogé sur LCI, en rappelant que « selon le président du Conseil constitutionnel, selon la Défenseure des droits, selon le Comité des droits humains des Nations unies, selon les syndicats de journalistes, selon les syndicats de magistrats », la proposition de loi dans son ensemble, toujours en cours d’examen à l’Assemblée nationale, « est liberticide ».

« La liberté d’expression, la liberté d’informer, la liberté de manifester, et le droit à la caricature, c’est pas des éléments qu’on prend et qu’on découpe en tranches. La démocratie, l’Etat de droit, ça se défend, ça se protège, on ne peut pas être dans des postures », a-t-il souligné.

Eric Piolle, maire EELV de Grenoble, a jugé sur Twitter que la « « modification » (restons vigilants) » de l’article 24 « servira à faire avaler le reste, tout autant inacceptable: un PATRIOT ACT à la française, glissé dans plusieurs lois, contre les libertés républicaines ».

Et d’énumérer les atteintes selon lui aux « libertés publiques: drones de surveillance (art.22), pouvoir de police au vigiles, port d’arme permanent (art.25), précarisation des gardiens de la paix (art.15) ». Mais aussi à la liberté de « conscience: loi séparatisme », à la liberté de la « presse: modification de la loi de 1881 » envisagée par le gouvernement, et à l’« université: fin des mouvements sociaux (LPR) » (projet de loi de recherche).

Pour Yannick Jadot, « ce quinquennat » marque « une rupture dans la tradition républicaine du maintien de l’ordre », avec « la violence qui s’est développée dans les manifestations, du fait d’une politique menée par le ministre de l’Intérieur sous l’autorité du président de la République ».

Interrogé par ailleurs sur l’idée d’armer la police municipale, il a appelé à « faire très attention à ne pas confondre les responsabilités de la police nationale – des policiers formés pour intervenir dans des situations y compris extrêmement dures – et la police municipale, qui doit d’abord gérer les incivilités, et peuvent être équipés, comme à Grenoble par exemple, de tasers, mais pas d’armes létales ».

Flux automatisé de l’Agence France-Presse (AFP).

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