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Gaz de schiste : soirée d’information avec Thomas Porcher

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Que se passerait-il si la France décidait d’exploiter son gaz de schiste. Y aurait-il des créations d’emploi ? Atteindrions-nous l’indépendance énergétique ? Pour répondre à ces questions, Thomas Porcher, docteur en économie, et auteur des « mirages du gaz de schiste » sera au centre socio-culturel des Marnaudes, le vendredi 14 juin, à 20h00.

Dans le cadre d’une soirée « Palabres » organisée par la Ligue des droits de l’homme.


Thomas Porcher est l’auteur des « mirages du gaz de schiste » (Max Milo Edition, mai 2013 – 4,90 euros). Docteur en économie, professeur en marché des matières premières à l’ESG-MS et chargé de cours en économie internationale à l’université Paris-Descartes. Ces analyses sur l’énergie ont été reprises dans plusieurs rapports du gouvernement et de l’Assemblée nationale. Vendredi 14 juin, il sera au centre social des Marnaudes pour une soirée d’échanges (voir affiche jointe) avec le public sur ce sujet très polémique.

Voir l’interview de Thomas Porcher sur AgoraVox.

Les avis sont très tranchés sur cette question. D’un côté, l’industrie gazière et le Medef estime « qu’on ne peut pas passer à côté » d’un tel trésor. De l’autre, les défenseurs de la nature crient « casse-cou ».

Pour autant, les Etats-Unis connaissent « une révolution énergétique » grâce au gaz de schiste. En moins de dix ans, plus de 50 000 puits ont été creusés dans le sol américain et les pro du gaz de schiste soulignent qu’un « miracle » est en train de s’accomplir : le pays est en passe de devenir le premier producteur mondial de gaz naturel et quelque 600 000 emplois ont été créé. Sans compter l’avantage comparatif d’un faible coût du gaz qui dope les performances de l’industrie chimique nord-américaine.

En France, les écologistes ont obtenu un moratoire sur l’exploration et notre pays est le premier à avoir clairement refusé l’exploitation des gaz et huiles de schiste. Les opposants soulignent les dangers de la « fraction hydraulique ». Cette technique nécessite d’employer des quantités importantes d’eau et de produits chimiques et soulève des interrogations sur les conséquences écologiques, notamment concernant la pollution des nappes phréatiques.

D’un autre côté, peut-on se passer des créations d’emplois que l’exploitation générerait alors que le chômage augmente  ? Sans parler des rentrées fiscales, de la baisse des prix du gaz et de l’indépendance énergétique que le gaz de schiste pourrait générer.

Thomas Porcher déplore cette réduction du débat entre gains économiques supposés et alerte sur les atteintes à l’environnement. A ses yeux, la question est aussi de savoir si l’exploitation du gaz de schiste en France serait vraiment profitable  et à qui elle profiterait.

Auteur : EB1962

Militant EELV, élu municipal à Rosny-sous-Bois

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