Claude Capillon se voit obligé de payer l’entièreté de la halle des sports promise au collège Langevin Wallon. Au final, c’est le budget municipal de Rosny-sous-Bois et nos impôts locaux qui règleront la note. Une erreur qui vient de loin…
Le 30 mai dernier, Claude Capillon – maire de Rosny-sous-Bois – indique sur son blog être déçu de Mathieu Hanotin, vice-président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis en charge de l’éducation. Coincé par une dette énorme et les impayés de l’Etat, le budget de notre département ne peut pas abonder le projet de halle des sports que Claude Capillon a promis aux jeunes et aux parents d’élèves du collège Langevin Wallon. Et notre premier édile se retrouve quasiment seul pour régler le million d’euros que demandera ce nouvel équipement.
Bien sûr, Claude Capillon ne manque pas de souligner les torts du vice-président PS : il ne tient pas sa parole. De son côté, l’Uram hurle sur « la trahison du conseil général« . Mais le président de l’Uram et ses sbires (UMP + UDI) oublient une partie de l’histoire. La droite rosnéenne a tenu un discours mensonger pendant plus de dix ans aux parents d’élève qui réclamaient à la commune le don de la parcelle de terrain jouxtant le collège au département, afin que celui-ci puisse investir dans un gymnase. Claude Capillon, son frère Patrick Capillon, maire-adjoint chargé des politiques éducatives et de la petite enfance et avant eux Claude Pernès ainsi que Jean-Pierre Martin, son maire adjoint délégué à l’enseignement, à l’enfance et la petite enfance ont prétendu pendant des années que le terrain n’appartenait pas à la commune, mais au département et que celui-ci ne voulait pas investir dans une ville de droite…
Un gros mensonge pour éviter d’admettre que la majorité de droite gère les emprises foncières détenues par la mairie comme un coffre-fort. En les revendant à des promoteurs, elle remplit les caisses communales. Et en les cédant symboliquement à une association comme l’AMR (Association des musulmans de Rosny), elle espère bénéficier d’un retour sur investissement en nombre de voix aux élections suivantes.
Ce mode de « gestion » coûtera cher au contribuable rosnéen. Au lieu de profiter du plan d’investissement sur les collèges décidé par le conseil général il y a deux ans, la ville de Rosny-sous-Bois devra se débrouiller seule pour financer le million d’euros que coûtera la « halle de sport ». En espérant que ce nouvel équipement soit à la hauteur des besoins des collégiens… E.B.
