Quelle serait la situation de Rosny si Claude Pernès et l’Uram s’étaient soucié de protéger notre environnement au long des 24 années de leur gestion municipale ?

        A la suite du Grenelle de l’environnement, les responsables politiques de droite comme de gauche semblent enfin admettre la réalité de la crise écologique. Mais que de temps perdu avant ce ralliement spectaculaire aux thèses défendues par les écologistes, lesquels ont été considérés comme des hurluberlus rétrogrades dans le passé. Où en serait la planète aujourd’hui, si en 1974 les idées de René Dumont, premier candidat écologiste à la présidentielle, avaient reçu meilleur accueil ?
        Rosny-sous-Bois aurait une autre allure si Claude Pernès, élu maire depuis 1983, avait eu un semblant de conscience écologique tout au long de ses 24 années de mandat. Les bâtiments publics et les HLM ne seraient pas des passoires à énergie. Ils seraient équipés de panneaux solaires et recycleraient l’eau de pluie. Grâce à des transports en commun efficaces, ou à un plus grand nombre de commerces de proximité, les rosnéens ne seraient pas obligés d’utiliser leur voiture pour faire leurs courses à l’autre bout de la ville. Nous pourrions rouler à vélo sans craindre d’être renversé. Il y aurait des rues piétonnes. Notre commune serait plus accueillante si l’équipe municipale en place avait pensé à long terme et favorisé l’être humain plutôt que l’automobile.
Et si l’on changeait de logique à l’occasion des prochaines élections municipales ?             
Tribune, Rosny Magazine, décembre 2007