Claude Capillon défend ses policiers municipaux qui « ne font pas que de la répression mais aussi de la prévention » et fait semblant de croire que le billet précédent s’en prend à des fonctionnaires municipaux. En réalité, la critique porte sur la philosophie de l’Uram en matière de sécurité qui influence le comportement des policiers municipaux et sur l’absence totale de diversité dans leurs rangs…
Cela ne rate jamais. Lorsque l’Uram et Claude Capillon polémiquent avec leur opposition, ils ne s’en tiennent jamais à un échange d’idées et finissent toujours par se vautrer dans le mépris et l’à peu près. Sur son blog, notre premier édile me qualifie « d’agitateur agité, proclamé voix des verts », en ajoutant tout de suite après que j’écris avec « hargne ». Ceci pour mieux prouver sans doute que je manque de discernement…
Bref, il suffit de critiquer la police municipale (PM) pour être qualifié d’agitateur. Pourquoi pas d’ailleurs, mais agitateur d’idées uniquement… Trop d’idées dans un seul texte assurément, pour que Claude Capillon ne fasse référence à l’ensemble du billet. Il n’a en particulier rien à dire sur l’idée de s’inspirer de la commune des Mureaux (Yvelines) qui forme des jeunes issus des quartiers pour les incorporer dans les effectifs de sa PM. Pas étonnant. Car en dépit de l’augmentation régulière de ses effectifs, la PM rosnéenne ne compte aucun membre d’une minorité visible. Pas de black, pas de beur, rien que des blancs… Une incongruité sur une commune du 9.3 ou la population se caractérise par un mélange formidable d’origines diverses.
Que dit le maire sur le fond ? Les agents municipaux chargés de la sécurité « patrouillent » également à pied et à vélo en été. Bravo. Mais là n’est pas le problème. De toute évidence, Claude Capillon n’a pas « tiqué » sur le terme de « patrouille » qu’il reprend à son compte. Or c’est pourtant là le problème. Quand on connait bien son quartier, on ne patrouille pas, on va à la rencontre des habitants. On discute avec les jeunes et les moins jeunes pour établir le contact et faire de la prévention. Bref, on agit comme une police de proximité, proche des habitants…
Mais évidemment, Claude Capillon et l’Uram ont besoin d’utiliser des termes martiaux pour justifier les énormes dépenses consenties pour « assurer la sécurité ». Ils ont donc besoin de faire croire que la situation de Rosny-sous-Bois est telle que la PM est indispensable pour que nous soyons tous en sécurité. Une fable. D’ailleurs Jacques Bouvard, conseiller municipal Uram (UMP + Nouveau centre) délégué à la sécurité, nous explique dans Rosny Magazine que « Rosny est une ville sûre » et que dans les facteurs expliquant cette situation, « le premier, et il est indéniable, c’est le fait que l’activité du commissariat soit désormais réservée à notre commune ». Autrement dit, la police nationale fait son travail. Mais alors à quoi sert la police municipale ?
Enfin, pour faire bonne mesure, le maire précise :
« Ce billet est un tract, qui n’a pas d’autre but que de salir gratuitement. C’est indigne de quiconque aspire à un minimum de respectabilité. »
juste pour que les choses soient claires. Je n’ai pas de leçon de « respectabilité » à recevoir de la part du représentant de la droite rosnéenne, laquelle adopte un comportement méprisant et réalise des tracts injurieux envers l’opposition à chaque élection municipale. Pour mémoire, je m’en étais indigné ici. E.B
