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Manifestation parisienne contre les expulsions de Roms

Samedi 25 mai, dans l’après-midi, des familles roms, des militants associatifs (LDH, Droit au logement, Secours catholique) et des militants politiques (NPA, PCF et Europe Ecologie-les Verts) ont défilé pour protester contre les expulsions. Dépêche AFP.

PARIS, 25 mai 2013 (AFP) – De 450 selon la police à 1.000 personnes d’après les organisateurs ont manifesté samedi après-midi à Paris pour demander au gouvernement de modifier sa politique vis-à-vis des Roms, déplorant des « expulsions qui se succèdent ».  Les manifestants, en majorité des familles roms, mais aussi des représentants d’associations et d’organisations politiques, ont marché de la place Saint-Michel (Ve) jusqu’aux environs de l’hôtel Matignon (VIIe) derrière une banderole portant l’inscription « Aujourd’hui les Roms et demain qui ? Halte au racisme ! Egalité des droits ». Parmi eux, des représentants du collectif de soutien aux Rroms de Rosny, accompagnés d’enfants installés avec leur famille, sur le plateau d’Avron (voir photos).

Liberté, égalité, fraternité, vraiment ?

« Pas d’expulsions sans relogements », « Roms citoyens européens » étaient quelques-uns de leurs slogans. Dans le cortège, une fillette portait un vêtement sur lequel on pouvait lire: « Je ne veux pas être expulsée ». Laure Labrosse, membre de la plateforme 93 de soutien aux Roms vivant dans les bidonvilles, a déploré « des gens jetés à la rue » et « des expulsions qui se succèdent malgré le changement de gouvernement ». Elle a réclamé une « vraie politique régionale pour changer tout ça » qui ne se limiterait pas à « des initiatives isolées de quelques communes ». Saimir Mile, président de l’association La voix des Roms, a dénoncé une « politique de terreur et de répression ». « Nous ne sommes pas un problème (…) Nous sommes ici, nous resterons ici et ne demandons rien d’autre que les droits qui sont les nôtres », a-t-il dit. « En France, il y a écrit Liberté, égalité, fraternité. Mais j’ai du mal à y croire. Je ne suis pas un voleur, je ne crée pas de problème. Je veux juste pouvoir vivre tranquillement ici et travailler. Au lieu de ça, on casse ma baraque, on m’insulte », a affirmé à l’AFP Boti Sorin, un Rom de 38 ans, qui vit dans un bidonville de Saint-Denis, près de Paris.

Je veux travailler !

Rotaru Constantin, 38 ans aussi et Roumain, est arrivé en région parisienne il y a 4 ans. Il a expliqué faire les poubelles et vendre ce qu’il y trouve pour nourrir sa femme et ses quatre enfants. « Comme vous, comme n’importe qui, je veux travailler et payer des taxes ici », a affirmé à l’AFP cet homme sous le coup d’un arrêté d’expulsion. Parmi les autres associations, collectifs et les organisations politiques participantes figuraient entre autres la Ligue des droits de l’homme (LDH), Droit au logement (Dal), le NPA, le PCF et Europe Ecologie-les Verts (EELV) d’Ide-de-France.

Aline Archimbaud, sénatrice EELV de Seine Saint-Denis, était présente. (EB)

Auteur : EB1962

Militant EELV, élu municipal à Rosny-sous-Bois

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