Ecologie pour Rosny

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L’Uram et le développement durable

Premier conseil municipal pour les deux élus de la liste « Autrement Rosny : Ecologie, Diversité, Citoyenneté ». Et premières inquiétudes sur la traduction concrète des engagement de l’Uram en matière de développement durable. A l’instar du Grenelle de l’environnement, le développement durable de la ville de Rosny-sous-Bois risque de se révéler au mieux léger, au pire inconsistant. Choses vues et entendues le 10 avril 2008.

Encore des désignations d’élus à différentes commissions (Urbanisme, Affaires sociales, Education-enfance, Sport, Environnement et cadre de vie, etc). Puis au conseil d’administration de différentes associations para-municipales. Le début de ce deuxième Conseil municipal ressemble au premier : la majorité place ses représentants et laisse un strapontin à l’opposition lorsque le nombre de sièges à pourvoir le permet. Le représentant du Modem refuse de se prononcer.

Vient ensuite la description du « budget primitif 2008″ – préalablement présenté en février, avant les élections – par Pierre Roque, le maire-adjoint chargé des finances. Le financement d’une municipalité n’est pas des plus simples à comprendre. D’autant plus que les indications donnés par le spécialiste des finances de l’Uram ne sont « qu’une première étape, qui pourra être modifiée tout au long de l’année », en fonction de l’état d’avancement des projets et des rentrées fiscales réelles.

Le budget de Rosny-sous-Bois (recettes/dépenses) s’élève à quelque 115, 642 millions pour l’année 2008. Les charges de fonctionnement se montent à 63,2 millions d’euros, dont 50% constituent les salaires des quelques 1500 employés municipaux. Au passage, Claude Pernès constate que la dotation globale de l’Etat (impôts perçus par le fisc et reversés aux communes) diminue d’année en année et explique que l’augmentation des moyens financiers de la commune est assurée par « les recettes provenant des investissements passés« . Et il se félicite de l’augmentation de la base de la taxe professionnelle (le nombre d’entreprises qui paient la TP est plus important NDLR), grâce à la présence de Domus.

Soit, mais face à ce genre de raisonnement, les écologistes crieront toujours « casse-cou ». Malgré des résultats mitigés, Domus attire des centaines de voitures supplémentaires chaque semaine sur notre commune, contribuant à l’augmentation de la pollution atmosphérique et au renforcement de l’effet de serre. Sans parler des conséquences sur la santé de nos enfants. Mais le premier magistrat de Rosny n’en a cure…

Pierre Roque indique qu’une partie du budget sera consacrée à l’environnement et au développement durable. Sous ce vocable sont prévues la mise en place d’un Agenda 21, ainsi que des crédits pour les espaces verts, la création d’une brigade verte (promesse électorale du l’Uram), l’aménagement du théâtre de verdure dans le parc Decesari, l’aménagement du plateau d’Avron, un écomusée (qui coutera la bagatelle de 1,7 million d’euros) et l’achat de véhicules propres… Beau mélange des genres qui ne donne aucune indication sur les objectifs recherchés.

La question du sens que l’Uram donne à l’Agenda 21 s’impose sur le point 58. La majorité municipale propose de rendre payant le parking du Bois Perrier, attenant à la station du RER E, car explique Claude Schmierer, « Rosny II va faire payer son parking et nous risquons de voir  celui de la gare envahi par les clients du centre commercial ». Si cette décision se concrétise, les habitants du quartier du Bois Perrier verront probablement les voitures des utilisateurs du RER envahir leurs places de parking. A noter que les aménagements prévus créent un mini parking pour les vélos – De quoi abriter de la pluie une dizaine de vélos, tout au plus. Une situation qui ne peut guère encourager les utilisateurs du RER à ne pas prendre leur voiture.

Point 60 : pas de voie cyclable séparée pour la nouvelle voie entre la rue Mermoz et l’avenue Kennedy. Et du goudron partout pour la nouvelle gare du Bois-Perrier, au lieu de zone gazonnées ou ombragées, qui auraient permis au sol d’absorber l’eau de pluie et évité l’engorgement des conduites et des égouts en cas d’averse violente.

Auteur : EB1962

Militant EELV, élu municipal à Rosny-sous-Bois

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