Ecologie pour Rosny

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Cantonales à Rosny-sous-Bois : une « écolo » globe-trotter

Agnès Chevineau (MGE), s’est présentée à Livry-Gargan, soutenue par le Mouvement Génération Ecologie, aux élections cantonales de mars 2008. En 2011, elle s’est parachutée à Rosny, sous l’étiquette d’une « Ecologie libre et sans compromis », accompagné de Lakdar Berrabah. Une écolo convaincue sans doute, mais qui handicape la gauche rosnéenne plus qu’elle ne renforce l’écologie politique.

 Les arguments d’Agnès Chevineau ressemblent peu ou prou à ceux d’Antoine Waechter, du temps ou il était secrétaire général des Verts. Mais elle y ajoute cependant une bonne dose de culot et de mauvaise foi :

« C’est le sens de nos candidatures que nous mettons au service de l’ambition écologique largement partagée à Rosny-sous-Bois et en Seine-Saint-Denis comme l’ont montré les dernières élections européennes et régionales », explique-t-elle sur sa profession de foi.

Or aux dernières élections européennes (2009) et régionales (2010), c’est bien Europe Ecologie – Les Verts (EELV) qui a démontré son dynamisme. Et non Génération Ecologie, mouvement qui n’a d’ailleurs jamais représenté un grand nombre d’électeurs. Cette séquano-dyonisienne inconnue à Rosny ajoute :

« L’absence de candidature autonome des écologistes au profit du parti socialiste est une grave erreur. L’écologie a tout à perdre d’une alliance où les compromis se traduisent systématiquement par notre effacement et celui de nos propositions. Notre autonomie a fait notre succès. Nous voulons la préserver avec nos candidatures. »


Le simplisme du discours s’ajoute à une mauvaise analyse de la situation politique. Si EELV a choisi de faire alliance avec le PS pour ces cantonales, c’est bien pour essayer d’obtenir des élus et peser sur la gestion du département. Face à la droite, et à l’hégémonie du PS, il était nécessaire d’en passer par un accord pour avoir quelques chances de rassembler la gauche non communiste et les écologistes sur quelques cantons et se mettre en position d’envoyer au second tour, une poignée de représentants écolo à l’assemblée départementale. Même si ce n’est que pour les trois années qui restent à cette dernière, avant d’être « fusionnée » avec la région.. A quoi bon rester indépendant si l’on a aucune chance d’être présent au second tour, faute d’un nombre de voix suffisant pour se maintenir ? E.B

Auteur : EB1962

Militant EELV, élu municipal à Rosny-sous-Bois

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