Ecologie pour Rosny

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Du blabla, mais peu de résultat

Suite à l’annonce par Xavier Darcos de la création d’un service minimum pour répondre à la grève des enseignants de ce jeudi 24 janvier 2008, Claude Pernès, maire Nouveau Centre de Rosny-sous-Bois, s’était déclaré volontaire. En réalité, le service a été très limité…


Calme plat ce jeudi 24 janvier 2008 au matin dans les groupes scolaires Marnaudes et Bois-Perrier.

De service minimum avec animateurs encadrant pour les enfants n’ayant pas classe, il n’est pas question. Les élèves des quelques instituteurs grévistes ont été répartis dans les classes de leurs collègues. Comme d’habitude.
Plus ennuyeux, les parents n’avaient reçu aucun mot d’explication et aucune affiche n’avait été apposée sur les portes des écoles, comme si l’engagement de Claude Pernès, officialisé dans le Parisien du 9 janvier, n’avait jamais existé. Rencontré alors qu’il faisait le tour des établissements, Jean-Pierre Boyer, élu Uram (UMP + Nouveau Centre) explique que « le maire ne s’est pas réellement porté volontaire dans l’opération montée par le ministère de l’Education nationale (voir texte précédent), car la décision n’est jamais passée en Conseil Municipal. En conséquence, la mairie ne sera pas remboursée des frais supplémentaires qu’elle va débourser. » Mais quels frais ?
Explication : le maire a décidé de couper la poire en deux. Il n’assure de « service minimum » que dans les écoles complètement fermées. Mais là où une partie des enseignants ne font pas grève, la mairie ne propose rien…
Décision étonnante. Soit, fidèle à la position qui était la sienne jusqu’ici, le maire se « lave les mains » des conséquences d’une grève des enseignants. Et dans ce cas, il ne fait rien. Soit il considère comme important que les enfants dont les parents travaillent ne soient pas laissés à eux-mêmes, sans la surveillance d’un adulte. Et dans ce cas, un service identique devrait être proposé à tous les parents d’élèves.
Cette décision mi-chèvre, mi-choux n’est pas acceptable. Mais elle est caractéristique de la politique que mène la municipalité depuis des années. Le fonctionnement des écoles et la jeunesse n’ont jamais été des priorités pour l’Uram. Les écoles maternelles fonctionnent sans ATSEM, ses dames de service spécialisées à même d’aider les enseignants dans la classe. Une grande partie des bâtiments a besoin d’être complètement rénovée, voire remplacée. Les activités péri-scolaires ne sont pas à la hauteur des besoins. Il n’y a pas d’aide au devoir organisée par les services municipaux. Seule quelques associations sont actives sur ce dernier point… Et elles n’ont pas suffisamment de moyens.

Auteur : EB1962

Militant EELV, élu municipal à Rosny-sous-Bois

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