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Municipales 2014 : le bétonneur accuse…

Claude Capillon veut cacher son bilan et celui de l’Uram en matière d’urbanisme, derrière une mauvaise polémique sur la récente loi Alur. Une manière bien maladroite d’éviter de prendre ses responsabilités.

Claude Capillon ne manque pas d’air. Alors que ce dernier mandat de l’Uram – et particulièrement les trois années après la disparition de Claude Pernès – a été caractérisé par le démarrage de multiples chantiers, le maire de Rosny-sous-Bois veut nous faire croire que le danger d’une urbanisation excessive vient d’une loi à peine votée.

Duflot veut raser les pavillons dans nos villes et prônait, dans son discours du 14 janvier à l’Assemblée Nationale, la  » surélévation « , soit la construction en hauteur.

éructe-t-il, tout content de pouvoir affirmer tout de suite après :

Voilà la vérité : un maire qui maitrise l’urbanisme et qui défendra bec et ongles les zones pavillonnaires de Rosny, face à une coalition rose-verdâtre qui ne connait même pas les projets de leur ministre : va comprendre…

Les habitants des quartiers La Justice et des Boutours seront abasourdis de lire que Claude Capillon « maîtrise l’urbanisme », eux qui ont dû créer une association « de défense des pavillons du quartiers de l’avenue Jean Jaurès ». Sans leur action, les pavillons qui font face au futur « écoquartier » de la Mare Huguet seraient déjà rasés et auraient laissé la place à des immeubles de six étages.

Quant à la loi Alur, il est vrai que la ministre de l’Egalité des territoires et du Logement incite les communes de la petites couronnes parisienne, bien pourvues en transport en commun, à construire plus. Objectif, permettre de densifier raisonnablement les communes déjà urbanisées pour éviter d’envoyer les franciliens habiter à 50 km de Paris, au milieu des champs. Là ou la voiture (polluante) est indispensable.

Cela ne signifie aucunement que les zones pavillonnaires doivent être rasées. La loi emploie le terme de « densifier » : c’est à dire, construire plus de pavillons là où cela est possible. Quand aux immeubles, des quartiers déjà urbains peuvent accueillir des immeubles plus grands. D’où le terme de « surélévation » également employé.

Mais rappelons une chose, que Claude Capillon cherche à cacher avec son ton habituellement geignard et ses réflexions su genre « c’est pas moi, c’est le préfet qui m’oblige à construire » : un maire est toujours responsable des constructions sur sa commune. C’est lui qui délivre les permis de construire. Pas le gouvernement. Pas Cécile Duflot, ni même le préfet. Tous les discours biaisés du maire UMP ne pourront jamais le cacher. EB

Auteur : EB1962

Militant EELV, élu municipal à Rosny-sous-Bois

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